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Marie, addict du tatami

 

Marie Barbier (au-dessus) a terminé sa saison en beauté en Roumanie (photo Christian Cariat)

JUDO

Marie Barbier, judokate licenciée au CS Brayon, a terminé sa saison en beauté début juin. Zoom sur le parcours d’une jeune championne.
A 16 ans, Marie Barbier est une addict de sa discipline. Aujourd’hui une des meilleures Françaises de sa catégorie des +70 kg, la judokate a fait des sacrifices sur son emploi du temps pour arriver à ses fins : sept entraînements par semaine au pôle Espoirs de Petit-Couronne et à Quincampoix sous les yeux attentifs de ses entraîneurs David Mainnemarre et Sébastien Mansois, des compétitions presque chaque week-end et peu de temps pour voir sa famille et ses amis. Mais cette année, ses efforts ont payé puisque Marie termine troisième des championnats de France UNSS, troisième des championnats de France, troisième du tournoi international de Dijon et enfin, et c’est la cerise sur le gâteau, première du tournoi international de Ploiesti en Roumanie. Un succès d’autant plus retentissant que Marie s’est imposée face à une Ukrainienne, une Croate et une Serbe chaque fois par ippon. Cette première sélection en équipe de France est de bon augure pour les prochaines compétitions.

« Je ne tiens pas en place ! »
Marie est une habituée des premières Places, alliant dans son judo force, technique et stabilité. Mais elle se heurte toujours en championnats nationaux à Miriiti Lenoir (US Orléans) et Madeleine Malonga (pôle de Picardie), deux judokates qu’elle n’a jamais réussi à battre. « J’aimerais surtout battre Madeleine. Aux dernières compétitions, j’ai perdu de peu contre elle et ça fait longtemps que je la croise sur le tatami. Aujourd’hui, je la connais bien. On s’entraîne souvent ensemble. » En rejoignant le pôle France de Strasbourg à la rentrée, Marie retrouvera ses adversaires nationales qui deviendront ses partenaires d’entraînement. Nul doute qu’elle saura tirer profit de l’expérience.
Marie intègre également en septembre une première STG et souhaiterait plus tard faire carrière dans la police. Un projet qu’elle lie à sa passion pour le judo : « Je ne tiens pas en place plus de cinq minutes. Il faut toujours que je bouge », précise- t-elle.
L’an prochain, Marie passera junior en -78 kg, catégorie qui la fera combattre contre des filles qui ont plus de deux ans de plus qu’elle. La judokate a pour objectif d’être classée aux France. D’ici là, un peu de vacances et… un stage avec l’équipe de France à Strasbourg ce mois-ci ! A ce niveau-là, on ne chôme pas.
AUDREY BOURGET

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Article paru le : 17 juillet 2009

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