Gourdon. Frédéric Demontfaucon vers un judo plaisir
Judo. Le cador du judo français se tourne vers l’apprentissage de sa discipline aux enfants.
Rencontre avec Frédéric Demontfaucon, plusieurs fois champion de France, champion d’Europe, médaillé olympique et champion du monde de judo.
Que devenez-vous ?
Je n’habite pas très loin puisque je suis installé en Dordogne où je restaure actuellement un moulin pour en faire des chambres d’hôtes que j’espère ouvrir d’ici deux ans. Je n’ai pas quitté le milieu du judo puisque je m’occupe également d’un petit club d’une trentaine d’adhérents. J’interviens également dans les clubs qui en font la demande comme aujourd’hui à Gourdon. J’espère intervenir prochainement pour la Fédération.
Quel est votre plus beau souvenir sur les tatamis ?
La médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Sidney.
Continuez-vous la pratique du judo en compétition ?
Non, j’ai arrêté. J’ai fait deux compétitions par équipes avec mon club de Saint-Geneviève des Bois pour donner un coup de main mais cela fait plus d’un an que je ne m’entraîne plus. Aujourd’hui, je pratique essentiellement des séances d’entraînements avec des enfants et pour me faire plaisir.
Vous vous tournez vers une carrière d’entraîneur ?
Entraîneur non, plutôt professeur. Pour moi, c’est une nouvelle manière de voir le judo puisque maintenant il faut transmettre ce sport. Il faut trouver les bons mots, la bonne pédagogie pour les enfants. Cela prend du temps, j’apprends. Je réfléchis sur la manière de faire, c’est intéressant, ce n’est pas toujours évident, je suis un jeune professeur, j’essaie de placer au mieux mes connaissances.
Vous avez quitté la compétition sans regrets ?
Oui, j’ai fait mon temps. Une carrière de haut niveau, c’est une dizaine d’années et j’en ai fait quinze. Je suis allé largement assez loin avec la satisfaction d’avoir été champion du monde.
C’était votre rêve d’enfant ?
Oui, d’ailleurs cela avait été le thème d’une de mes rédactions vers 12-13 ans.